tag:blogger.com,1999:blog-14252113.comments2021-10-27T18:18:32.606+02:00Hagio-historiographie médiévaleUnknownnoreply@blogger.comBlogger77125tag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-76290044852790261772021-09-24T08:08:05.564+02:002021-09-24T08:08:05.564+02:00il est à noter que la distance entre Langon et Pie...il est à noter que la distance entre Langon et Pierric est d'à peine 10 km avec la chère (confluent de la Vilaine) comme lien.Vincnethttps://www.blogger.com/profile/07214863783875537389noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-2728790191019146132019-08-11T19:25:03.302+02:002019-08-11T19:25:03.302+02:00Bonsoir Vincent,
Ainsi que vous le rappelez dans ...Bonsoir Vincent,<br /><br />Ainsi que vous le rappelez dans votre commentaire, l'hypothèse de ce conflit figure sous la plume de Florian Mazel, dont je ne voudrais pas résumer et donc risquer de trahir l'argumentation : le mieux est de vous faire votre propre opinion en vous reportant à son texte.<br /><br />Effectivement, la limite entre les diocèses d'Alet et de Vannes peut ne pas reproduire celle entre les anciennes civitates des Coriosolites et des Vénètes. Ceci étant, son caractère "artificiel", qui est la marque d'une frontière "négociée" n'implique pas nécessairement, me semble-t-il,qu'elle ait été constituée à basse époque.<br /><br />AYBAYBhttps://www.blogger.com/profile/01668227406259407003noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-91157576138070006792019-08-11T17:42:24.843+02:002019-08-11T17:42:24.843+02:00Bonjour André-Yves.
dans votre publication "A...Bonjour André-Yves.<br />dans votre publication "A propos de la territorialisation diocésaine en Bretagne au Moyen" Âge<br />A propos du livre de Florian Mazel, vous évoquez un conflit entre Vannes et Alet autour de Redon. En attendant de me procurer ce livre, pouvez-vous m'en dire plus sur ce conflit ?<br /><br />Etant passionné par l'histoire du pays de Redon, le sujet des évêchés de Vannes et Alet m'a toujours interpellé, car la frontière entre ces 2 diocèses, entre l'Oust et la Vilaine, n'a rien de logique. Ce n'est ni un cours d'eau, ni une voie antique, ni une crête de colline. <br /><br />Ce territoire du pays de Redon, que Jean-christophe Cassard avait si bien identifié la particularité devait avoir une frontière nord antique bien différente. C'est la frontière des évêchés qui a perduré, mais elle a du se finaliser vers l'an mil.Vincnethttps://www.blogger.com/profile/07214863783875537389noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-13643711215613025242019-05-18T08:47:47.246+02:002019-05-18T08:47:47.246+02:00Merci André-Yves de souligner l'importance de ...Merci André-Yves de souligner l'importance de Pierre Riché dans le contexte de la recherche bretonne. J'ai pour ma part mis en ligne quelques notes personnelles sur mes premières rencontres avec le grand historien : http://blog.pecia.fr/Jean Luc Deuffichttps://www.blogger.com/profile/06136322408975412159noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-42487830440733130662016-09-01T10:16:49.198+02:002016-09-01T10:16:49.198+02:00Merci André-Yves pour ton excellent billet.
Pour ...Merci André-Yves pour ton excellent billet. <br />Pour ma part je suis un peu dubitatif sur cette entreprise. Il y a tant de patrimoine breton à restaurer. Occupons-nous déjà de ce qui existe et que nous ont légué nos pères!Jean Luc Deuffichttps://www.blogger.com/profile/06136322408975412159noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-75403607415675218412016-08-02T02:05:02.112+02:002016-08-02T02:05:02.112+02:00Une approche innovante et pertinente sur un sujet ...Une approche innovante et pertinente sur un sujet peu traité et pourtant d'un grand intérêt aujourd'hui, à une époque où la quête d'éléments fédérateurs correspond à une réelle attente du plublic et où les anciens d'Avaugour ont aussi trouvé leurs émules modernes. Elle mériterait certainement une publication avec une présentation détaillée des sources.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/14039828225710683496noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-40896365368981388282016-07-30T17:59:32.069+02:002016-07-30T17:59:32.069+02:00Merci André-Yves pour cette intéressante notule.Merci André-Yves pour cette intéressante notule.Bertrand Yeurc'hhttps://www.blogger.com/profile/16038090619807332311noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-67738879419470764452016-07-11T22:08:50.543+02:002016-07-11T22:08:50.543+02:00Un article qui apporte un peu de lumière sur cet &...Un article qui apporte un peu de lumière sur cet '"obscure" dossier quimpérois. <br />Le rapprochement de la "cité d'Aquilon" avec le latin aquilus offre une explication plus satisfaisante - car plus logique - au toponyme.<br />La découverte de cette mention d'un Sanctus Tutuualus martir abbas Aquileiensis est précieuse. Il ne semble plus permis de douter du lien entre l'abbaye de Locmaria et l'abbas sancti tugduali cité en 884-908.<br />Je suis plus circonspect concernant l’idée de transfert définitif du siège épiscopal à "Quimper-même" au Moyen Age central. Dans mon esprit tout est en place à la période carolingienne. L'évêque de Cornouaille est appelé episcopus sancti Chorentini dans l'acte de donation de l'église de Saint-Thois. La cathédrale Saint-Corentin existe à l'orée du Xe siècle.<br />Comme j'ai essayé de le démontrer dans ma thèse c'est sans doute IXe-Xe que se met en place l'organisation bipolaire de Quimper (pôle Locmaria/ pôle Saint-Corentin). Les découvertes archéologiques ne s’opposent pas à cette idée. J.-P. Le Bihan propose de dater le mur le plus ancien de la cathédrale de la seconde moitié du Xe siècle mais l’édifice est peut être plus "vieux" qu'il n'y paraît. L’hypothèse du chercheur s’appuie sur la mise au jour à proximité de l’église d’une inhumation « des années 950 » mais cette découverte n’apporte qu’un terminus ante quem.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-76162183147511331742015-02-02T18:42:21.977+01:002015-02-02T18:42:21.977+01:00Merci André-Yves de nous rappeler la valeur de ces...Merci André-Yves de nous rappeler la valeur de ces grands chercheurs qui nous ont tant laissé et que l'Ankou a fauchés bien trop tôt : ils avaient tant à dire encore.<br />Ce matin j'ai inscrit avec beaucoup de tristesse une nouvelle croix (la 9eme) dans la liste des "auteurs" des Actes du Colloque du 15e centenaire de l'abbaye de Landévennec, de 1985 ...<br />jean luc deuffic Jean Luc Deuffichttps://www.blogger.com/profile/06136322408975412159noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-44696513280454374762013-03-21T08:32:22.101+01:002013-03-21T08:32:22.101+01:00Envions ces Gallois ... et nous, pauvre petite Bre...Envions ces Gallois ... et nous, pauvre petite Bretagne .... vivons d'espoir ...Jean Luc Deuffichttps://www.blogger.com/profile/06136322408975412159noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-38191786655471496112012-12-10T16:37:57.072+01:002012-12-10T16:37:57.072+01:00Bonjour,
merci pour ce passionnant article.
Ce s...Bonjour,<br /><br />merci pour ce passionnant article.<br /><br />Ce sceau est particulièrement intéressant car similaire à un type monétaire, reste à savoir si c'est la monnaie qui a inspiré le sceau ou l'inverse.<br /><br />Cela fait un moment que je me pose la question car ces monnaies généralement datées de la seconde moitié du XIIe siècle et parfois attribuée à Louis VII ne se retrouvent dans quasiment aucun trésor du XIIe siècle contrairement à ceux du XIIIe siècle.<br /><br />Le mystère reste complet quant à ces deniers : http://www.lesmonnaieschampenoises.fr/langres/anonymes12crosse.htm<br /><br />Cordialement,<br /><br />ADAM ChristopheAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/09699105955798899994noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-21851491149870440862011-12-12T04:48:57.625+01:002011-12-12T04:48:57.625+01:00Merci, André-Yves, pour cette belle découverte. A ...Merci, André-Yves, pour cette belle découverte. A l’appui de la localisation à Priziac d’un lieu de pouvoir des chefs bretons (et des liens entre Morvan et Nominoé ?), on peut ajouter la découverte au XIXe siècle du trésor de Kervenah. D’autre part, l’acte de Saint-Denis auquel souscrit en 832 Witgar en tant qu’évêque de Turin émane d’Hilduin qui avait accompagné Lothaire à Rome à l’occasion de son couronnement impérial. <br />L’appartenance de Witchar au lignage des Widonides pourrait contribuer à éclaircir la diffusion de la réforme bénédictine de Benoît d’Aniane en Bretagne et le rôle moteur joué par Landévennec dans cette opération. En effet, si l’implantation italienne de ce personnage dans l’orbite de Lothaire amorce la carrière des Widonides en Italie, les échanges, dans la seconde moitié du IXe siècle, entre l’abbé de Landévennec Wrdisten et l’évêque Jean d’Arezzo pourraient s’inscrire dans cette perspective. Ce ne serait donc sans doute pas une coïncidence si ce dernier est en faveur auprès de l’empereur Lambert II de Spolète, grâce à l’appui de la veuve de l’empereur Gui et de l’archichancelier, l’évêque de Turin Amolo (J.P. Delumeau, Arezzo…, I, 232).<br />Bien cordialement.<br />Bernard MerdrignacB. Merdrignachttps://www.blogger.com/profile/17661638780323357367noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-10182823705849133472011-04-04T20:41:40.549+02:002011-04-04T20:41:40.549+02:00Bonsoir Joël,
et merci de ces commentaires dont j...Bonsoir Joël,<br /><br />et merci de ces commentaires dont je mesure tout l'intérêt, d'autant que cette notule constitue ma première incursion sur le territoire des Propp, Greimas et autres, territoire dont je n'ai pas encore pris toute la mesure.<br /><br />De plus, j'ai sans doute manqué de clarté dans mon exposé en ce qui concerne la structure du triple miracle du poisson de Corentin, dans laquelle je crois reconnaître celle du "conte merveilleux" telle qu'elle a été modélisée par Greimas : en effet, chacune des trois "épreuves" est bien caractérisée par un miracle, dont on perçoit nettement la gradation (d'abord la guérison quotidienne du poisson, qui assure la "qualification/sanctification" de l'ermite, ensuite la multiplication de la tranche de poisson, à l'instar du miracle évangélique, qui correspond bien à l'épreuve "principale", et enfin la "sur-guérison" du poisson et son renvoi définitif, épreuve qui mérite d'être désignée "triomphante" ou "glorifiante", puisqu'elle débouche sur l'accession à l'épiscopat de l'ancien ermite).<br /><br />Tes remarques sur le fait que la démonstration proposée serait à l'encontre de la tradition qui voit dans Corentin le fondateur du siège épiscopal de Quimper, me paraissent amplement justifiées : il me semble en effet qu'il est impossible d'avancer un seul argument dans ce sens, et Wrdisten lui même se montre très circonspect à ce sujet. Par là nous rejoignons la problématique des origines de l'évêché de Cornouaille, indissolublement liée à celle des origines de l'évêché de Léon ; mais ceci est une autre histoire...<br /><br />Cordialement<br /><br />AYBAYBhttps://www.blogger.com/profile/01668227406259407003noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-3133366244445891182011-04-04T00:41:13.162+02:002011-04-04T00:41:13.162+02:00
Bonjour André-Yves,
Merci pour cette intéressa... <br />Bonjour André-Yves,<br /><br />Merci pour cette intéressante notule sur saint Corentin, saint patron du diocèse de Cornouaille.<br /><br />Il est vrai que nous ne connaissons pas grand-chose sur ce saint fondateur mis à part la courte légende qui l'associe à une chasse du roi Gradlon, ainsi que l'étymologie de son nom que tu as très bien développé.<br /><br />À propos de l'interprétation de sa légende, ressortant du registre du conte merveilleux, cela pose un problème. Le conte est par essence universel d'où sa grande diffusion, alors que la légende est fixée à un espace et le mythe à une aire culturelle. Si la "légende dorée" de saint Corentin est réellement basée sur le registre du conte merveilleux, il faudrait alors hypothéquer que le diocèse ne possédait pas de primofondateur et que des clercs érudits ont proposé à partir d'une équivoque sur le patronyme de créer un évêque (ou héros) fondateur idéal. Un peu à l'image de Clodion le Chevelu père putatif de Mérovée né de l'accouplement de sa mère à un dieu maritime ; Mérovée étant le roi éponyme de la dynastie mérovingienne. <br />Cependant, je pense que la séquence narrative de la légende ressort plus d'une structure mythique que du conte merveilleux, la localisation de son ermitage au pied du Menez-Hom et le rôle de fondateur de saint Corentin orientant ma réflexion. Cependant, aucun élément à ce jour n'est venu épaissir cette hypothèse qui reste donc spéculative.<br /><br />La principale faiblesse de l'hypothèse du conte reste le découpage de la séquence. L'épreuve qualifiante doit être liée au héros pas à l'animal, sauf s'il s'agit de l'histoire de l'animal. Généralement, le simple fait que le héros domestique un animal sauvage révèle le pouvoir extraordinaire du héros. L'épisode du saint recevant Gradlon peut-il être qualifié d' « épreuve » ? Il offre le couvert au roi qui le remercie en lui offrant le siège de la cathédrale. Le troisième motif du valet indélicat n'est là que pour clore la séquence, indiquant par ce procédé narratif qu'aujourd'hui il est impossible de retrouver ce poisson merveilleux à cause de l'acte impie du valet indélicat. <br /><br />Si nous prenons l'hypothèse de la dégradation folklorique d'une séquence mythologique plus ancienne, l’anguille géante maîtrisée par le héros renvoie au cycle du cavalier à l'anguipède, le roi des dieux terrassant le roi des démons pour le renouvellement des eaux vives monde, le démon étant représenté sous sa forme aquatique, le plus souvent une anguille. En ce sens, saint Corentin maître de l'anguille géante devient lui-même maître des eaux vives. Dans le registre du conte merveilleux, au Huelgoat, le géant Hok-Bras plonge dans le trou de l'enfer, pour y retrouver la bague de sa marraine fée avalée par une anguille. Dans cette veine mêlant les traditions mythiques et le folklore, Jacques Merceron a étudié le couple géant-anguille « Une anguille nommée Gargantua : contribution au légendaire de la Bretagne » dans les mélanges Claude Lecouteux. Reste que saint Corentin n'est pas connu pour être un géant, et aucun motif folklorique n'abonde dans ce sens, mis à part qu'il est le premier évêque de l'évêché de Cornouaille.<br /><br />Le processus de transformation du récit (multiplication du poisson nourrissant la troupe du roi Gradlon) renvoie efficacement à l'épisode du Nouveau Testament. Louis Réau interprétait le renouvellement du poisson comme une métaphore du cycle solaire ; les clercs cornouaillais évoquent quant à eux pour le poisson coupé la symbolique de l'hostie, on peut la rompre à l'infinie sans quelle perde sa qualité première ; une amie symboliste proposait d'y voir dans le poisson la métaphore de la connaissance que l'on partage sans qu'elle ne diminue nullement.<br /><br />André-Yves, voici quelques éléments qui alimenteront, je l'espère, la réflexion de ton étude que j'ai eu la grande joie de lire.<br /><br />Bien cordialement,<br />Joël H.Joël H.https://www.blogger.com/profile/07123941308180659683noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-19969621222872468392010-12-26T14:56:24.422+01:002010-12-26T14:56:24.422+01:00Merci Bernard de ce riche commentaire : l'étud...Merci Bernard de ce riche commentaire : l'étude du regretté A. Chédeville apporte en effet un éclairage très intéressant sur le songe de Judaël (dont le rapprochement avec celui de la mère de Jugual est très pertinent et suggère une source commune, ou, à tout le moins, un contact entre la vita de Lunaire et celle de Judicaël). Que les Porhoët, ancêtres des Rohan, aient pu connaître ou encourager des traditions qu'ils ont rapidement captées pour nourrir leur "idéologie familiale", voilà qui, en tout cas, souligne une fois encore l'intérêt de ces "conservateurs de mémoire" que furent les hagiographes.AYBhttps://www.blogger.com/profile/01668227406259407003noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-1843336790849476042010-12-26T11:11:22.998+01:002010-12-26T11:11:22.998+01:00Merci, André-Yves, et félicitation pour cette bel...Merci, André-Yves, et félicitation pour cette belle étude qui me suggère quelques réflexions que je prends la liberté de te soumettre ainsi qu’aux lecteurs de ce blog. Je ne suis pas plus convaincu que Jean-Christophe Cassard et toi qu’existait une route balisée (ou non) du Tro Breizh au Moyen Âge. Je ne m’entêterais pas non plus, plus que de raison, sur la portée du terme circuiens dans la Vita de saint Lunaire. Toutefois, la relation que tu établis entre la distribution des neuf saints de Bretagne chez Pierre Le Baud autour de la Trinité-Porhoët et relire le récit du songe de Judael, d’après les Chronicon, n’est sans doute pas sans rapport avec le songe de la mère de Jugual (chapitre 28 de la Vita de saint Lunaire), qui voit celui-ci « super unius montis altissimi cacumen ». Il s’agit fort probablement d’une même « très haute montagne » !<br />D’autre part, la répartition spatiale des neuf saints par Pierre Le Baud « à l’instar de l’horloge qui découpe le temps », comme tu l’écris pertinemment, pourrait être comparée à celle du cartouche comportant les Nomina VII sanctorum Britannie dans le ms. Paris, BnF, 5275, f.63 r° (peut-être en provenance de Saint-René en Hillion ; je reprends ta localisation). A la suite de la doxologie finale de la Vita de saint Ronan, on trouve, dans l'ordre, saint Brieuc, Samson, Malo, Paterne, Corentin, Paul et Tugdual, numérotés en chiffres romains, dans le sens des aiguilles d’une montre. <br />Enfin, il me semble qu’il aurait intérêt à de relire la description du songe de Judael, d’après les Chronicon, en regard de la charte de fondation du château de Josselin, brillamment commenté par André Chédeville, « Figens palum in castello edificando, ut mos est... A propos de la fondation du château de Josselin », dans J. Quaghebeur et S. Soleil (dir.), Le pouvoir et la foi au Moyen Age en Bretagne et dans l'Europe de l'Ouest. Mélanges en mémoire du professeur Hubert Guillotel, Rennes, PUR, 2010, p. 451-457. Le rite de la « plantation du pal », héritier de la groma servant à déterminer le plan des camps romains permettrait, je crois, d’éclairer ce récit ainsi que la référence, donnée aussi par André Chédeville, à Isaïe, ch. 22, 23-24 (« et figam illum paxillum in loco fideli et erit in solium gloriae domui patris sui et suspendent super eum omnem gloriam domus patris eius vasorum diversa genera omne vas parvulum a vasis craterarum usque ad omne vas musicorum »).B. Merdrignachttps://www.blogger.com/profile/17661638780323357367noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-8568749047842814722010-09-19T09:42:06.941+02:002010-09-19T09:42:06.941+02:00André-Yves, Régis,
Vous me permettrez, j’espère de...André-Yves, Régis,<br />Vous me permettrez, j’espère de prendre la liberté de me mêler à votre intéressant échange qui me suggère deux remarques que je vous livre pour ce qu’elles valent.<br />1- S’il s’agit de constater que le concept de « frontière » dans l’Antiquité tardive et durant le haut Moyen Age n’avait pas la même portée qu’à l’époque moderne, il me semble qu’aucun historien sérieux ne peut avancer le contraire. L’absence de formation cartographique de la plupart des historiens (moi le premier) n’arrange pas les choses. Mais une fois que l’on a admis que des pointillés sur une carte ne sont qu’une convention maladroite et inadéquate et après que tout le monde ait convenu que les limites territoriales médiévales étaient poreuses, mouvantes, enchevêtrées et non pas linéaires, l’essentiel reste à faire pour comprendre comment fonctionnait ce système de délimitation et comment il a évolué.<br />2- Il me semble que ni André-Yves dans le compte-rendu critique qui précède, ni ma collègue et moi dans l’article en question n’avançons l’idée que « certaines ploue aient pu être créées avant l’institution des évêchés ». Au contraire, les rares textes disponibles (canons conciliaires, Excerpta de libris romanorum et francorum) et les données toponymiques laissent plutôt à penser que ces plebes d’immigrants bretons se sont insérées dans le cadre des civitates antérieures (cf. les travaux de S. Kerneis, entre autres) et que leur délimitation (selon les critères du temps qui ne sont pas ceux d’aujourd’hui, bien entendu) a suscité précisément des conflits que ces textes ont sans doute pour objectif de régler. J’ajoute, pour en revenir aux diocèses que la question subsidiaire (mais essentielle) de la mise en place d’un personnel épiscopal breton passe par l’analyse des sources hagiographiques qui relève d’une méthodologie spécifique.<br />Bien cordialement.<br />B. MerdrignacB. Merdrignachttps://www.blogger.com/profile/17661638780323357367noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-83065047822304605822010-09-17T22:40:01.150+02:002010-09-17T22:40:01.150+02:00Cher M. Bourgès,
Je suis ravi de constater qu’à l...Cher M. Bourgès,<br /><br />Je suis ravi de constater qu’à la suite de notre petit débat vous avez poursuivi votre réflexion sur le problème des limites des diocèses. Je n’ai malheureusement pas le temps de consacrer un long commentaire à cette notule (je viens de me voir confier l’encadrement de deux TD à la fac de Poitiers et suis en plein préparatifs) Je me contenterais de quelques rapides remarques.<br /><br />Je demeure partisan de l’hypothèse de la « territorialisation » tardive des évêchés. Je concède que les passages que vous mentionnez peuvent démontrer que les évêques du haut Moyen Age avaient une idée générale de l’étendue de leurs ressorts. Doit-on pour autant penser que ces ressorts étaient parfaitement délimités ? J’en doute. Les sources témoignent de conflits entre prélats sur la détention d’églises situées aux extrémités théoriques de leurs territoires respectifs. Si débat, il pouvait y avoir sur ces lieux de culte cela prouve certes qu’on avait conscience que ces derniers se situaient dans une zone de marge, mais aussi, me semble-t-il, que les frontières n’étaient pas précisément établies.<br /><br />En ce qui concerne la Bretagne, Je me pose par contre quelques questions sur l’idée que certains ploue aient pu être créées avant l’institution des évêchés. De manière générale, il me semble les théories sur les paroisses primitives bretonnes reposent sur peu de données assurées. En étant un peu dur je dirais qu’elles sont avant tout des hypothèses dérivant d’autres hypothèses.<br /><br />Je note que votre suggestion sur l’origine des enclaves doloises situées aux limites de diocèses rejoint pour partie l’idée que j’ai avancée sur les cas de Locquénolé et Lanmeur.<br /><br />Je confirme être séduit par l’hypothèse d’un siège d’évêché primitif à Carhaix, que vous avez défendu en juillet dernier. En l’acceptant on pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi J.-P. le Bihan n’a pu trouver de traces d’occupation notable à Quimper pour la période située entre le IIIe et les IXe-Xe siècles. Ne peut-on pas imaginer que le site quimpérois a relayé tardivement Carhaix ? Si comme le pensent H. Guillotel et J. Quaghebeur le nom Poher désignait l’ensemble de la Cornouaille au haut Moyen Age il paraît évident que l’ancienne capitale de cité jouait un rôle majeur dans ce territoire.<br /><br />Publicité pour terminer, j’annonce au lecteur éventuel de ce commentaire la parution prochaine (quand exactement je l’ignore) de mon article sur « La formation des espaces diocésains en Léon, Cornouaille et Trégor (Ve- XIIIe siècle) », dans S. BOISSELIER, F. SABATE (dir.), Le rôle des frontières dans la formation des territoires médiévaux. Cette petite réclame a toute sa place ici puisque j’y défends l’hypothèse de la territorialisation tardive des diocèses.<br /><br />Bien cordialement<br /><br /> Régis Le Gall-TanguyRégis Le Gall Tanguyhttps://www.blogger.com/profile/00866087478060270061noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-69142742331786533882010-09-17T19:06:28.570+02:002010-09-17T19:06:28.570+02:00Merci, André-Yves, pour ce commentaire critique so...Merci, André-Yves, pour ce commentaire critique solidement étayé et document (comme à ton habitude) du volume collectif sur l’Espace du diocèse.<br />Tout à fait d’accord avec toi pour éviter de superposer genèse territoriale du diocèse et celle de la paroisse. Ta mise en garde sur les glissements de sens de parrochia et diocesis est en effet convaincante. Ceci pose d’ailleurs un problème de fond. Confrontés à des situations précises, les auteurs des sources canoniques du haut Moyen Age ne pouvaient se permettre de rester ambigus, sous peine de manquer d’efficacité. Mais les chercheurs actuels sont-ils équipés pour cerner les subtilités de la langue des textes qu’ils interrogent ?<br />Il serait à souhaiter que tous les lecteurs éventuels de la contribution à laquelle j’ai collaboré avec Mme L. Plouchart fassent montre de la même acribie que toi. On trouvera une présentation des recherches en cours de cette collègue géographe dans son article récent « Le maillage religieux de l’espace. Questions sur les territoires vécus par les fidèles catholiques », dans le numéro spécial des Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 116/3, (2009), p.141-160. En effet, le croisement de la démarche historique et des méthodes de la géographie sociale nous a semblé prometteur pour renouveler la position du problème.<br />Dans des sociétés rurales où la terre est l’assise du pouvoir, comment les relations entre les prélats bretons et les communautés d’immigrants (plebes) qui relèvent de leur autorité s’inscrivent-elles dans les structures politico-religieuses héritées de Rome par le pouvoir mérovingien ? <br />Rappelons que L. Fleuriot avançait l’hypothèse que le passage de la cité des Coriosolites sous contrôle breton aurait été la principale conséquence du traité (informel ou non ?) entre Clovis et les Bretons. Les modifications de la situation politique qui s’en sont suivis constituent sans doute une des clés de la question, comme tu le soulignes. Une thèse est en cours à Rennes 2 sur le diocèse d’Alet. Je me garderai d’empiéter prématurément sur ce terrain, même s’il est à prévoir que nos perspectives divergeront probablement, ce qui, somme toute, ne peut que faire progresser le débat. <br /><br />Bernard MerdrignacB. Merdrignachttps://www.blogger.com/profile/17661638780323357367noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-55536958809609943442010-09-17T19:06:28.059+02:002010-09-17T19:06:28.059+02:00Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.B. Merdrignachttps://www.blogger.com/profile/17661638780323357367noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-66595675875169740922010-07-28T16:51:21.610+02:002010-07-28T16:51:21.610+02:00juste pour signaler que je viens de mettre en lign...juste pour signaler que je viens de mettre en ligne la partie texte du mémoire de master II en question ici :<br /><br />http://www.scribd.com/doc/34989956/L%E2%80%9Fevolution-d%E2%80%9Fun-ancien-chef-lieu-de-cite-Carhaix-Finistere-au-Moyen-Age<br /><br />Bien cordialementRégis Le Gall Tanguyhttps://www.blogger.com/profile/06557130931426555456noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-49813424110810314292010-07-24T10:47:49.818+02:002010-07-24T10:47:49.818+02:00Bonjour Jean,
Merci de vos commentaires.
1/ La dat...Bonjour Jean,<br />Merci de vos commentaires.<br />1/ La datation des notes tironiennes reste discutée, notamment pour leur partie toponymique (que je préfère pour ma part désigner Lexicon Tironianum civitatum Galliae) : j’ai suivi les conclusions récentes d’Y. Maligorne dans son étude très dense et très stimulante sur « Carhaix et Corseul : deux ‘capitales éphémères’ ? Brèves considérations sur une hypothèse mal fondée », BSAF, t. 133 (2004), p. 61-68. Quant aux « derniers temps de l’Empire », cette formule n’est pas très précise en effet : mettons du sac de Rome en 410 à la chute de Ravenne en 476 pour s’en tenir à des dates remarquables.<br />2/ Votre remarque est tout à fait pertinente ; mais je ne crois pas que l’argument soit absolument dirimant, comme je m’efforcerai de le montrer dans une étude à paraître sur « Corseul, Carhaix et l’activité métropolitaine de Perpetuus de Tours. Archéologie, liturgie et canons conciliaires (Ve siècle) »<br />3/ La citation de R. Le Gall-Tanguy est extraite de l’excellent mémoire de maîtrise de ce jeune chercheur, dont les travaux s’avèrent très prometteurs. On peut également consulter l’article qu’il a consacré à la «Morphogénèse de la ville de Carhaix au Moyen Âge », dans BSAF, t. 135 (2006), p. 71-91.<br />Cordialement<br />André-Yves BourgèsAYBhttps://www.blogger.com/profile/01668227406259407003noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-80141111793679722882010-06-24T19:08:03.773+02:002010-06-24T19:08:03.773+02:00Bonsoir. Très intéressant et motivant André-Yves !...Bonsoir. Très intéressant et motivant André-Yves !<br /><br />"...malgré l’évidence documentaire qui, à l’instar de Parisius/Luticia ou Turonus/Caesarodunum, nous donne l’équivalence Othismus/Vorgium aux derniers temps de l’Empire encore..."<br /><br />1) Cette évidence documentaire se résume-t-elle aux Notes tironiennes ? Si oui, sur quels travaux vous appuyez-vous pour être si affirmatif quant à la datation du texte d'origine ? Qu'est-ce que les "derniers temps de l'Empire" pour vous ?<br /><br />2) D'autre part, l'absence de traces de fortification du bas Empire à Carhaix n'est-elle pas, a priori, contradictoire avec la présence du poste fortifié induit par la Noticia Dignitatum ?<br /><br />3) Enfin, vous citez un article de Régis Le Gall-Tanguy. Quel est la référence de cet article ?<br /><br />Merci d'avance !Jean "Brogilos"https://www.blogger.com/profile/16610456378985654544noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-79488931474307133422010-06-19T10:55:32.851+02:002010-06-19T10:55:32.851+02:00Merci Jean, la coquille est corrigée grâce à vous ...Merci Jean, la coquille est corrigée grâce à vous !AYBhttps://www.blogger.com/profile/01668227406259407003noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-14252113.post-53124340071777207142010-06-19T10:27:35.667+02:002010-06-19T10:27:35.667+02:00Bonjour André-Yves,
Merci pour cet intéressant art...Bonjour André-Yves,<br />Merci pour cet intéressant article.<br />Une petite coquille à corriger : "si l’évêque Robert,... il est loisible de placer l’époque de sa naissance vers 1160..." mis pour "...vers 1060".<br />Bien cordialement.Jean "Brogilos"https://www.blogger.com/profile/16610456378985654544noreply@blogger.com