"L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat, parce que l’Histoire, et au-delà les sciences humaines, est menacée par la posture utilitariste dominante dans notre société, pour laquelle seul ce qui est économiquement et immédiatement rentable est légitime : le reste n’est que gaspillage de temps et de deniers publics. Dans cette situation, l’Histoire médiévale est dans une situation paradoxale puisque s’ajoute à ce déficit général de légitimité des sciences humaines un détournement généralisé du Moyen Âge à des fins variées, jouant tantôt sur le caractère irrationnel et sauvage prêté à la période, tantôt sur la valeur particulière des « racines » médiévales. Le Moyen Âge devient ainsi un réservoir de formules qui servent à persuader nos contemporains d’agir de telle ou telle manière, mais n’ont rien à voir avec une connaissance effective de l’Histoire médiévale." J. MORSEL, L'Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat...

29 août 2011

Disparition du Professeur Michael Richter

La blogosphère médiévaliste (A Corner of Tenth-Century Europe, Medieval News) et l'Irish Time ont relayé la nouvelle de la disparition au mois de mai dernier du Professeur Michael Richter, qui a consacré une grande partie de ses travaux à l'Irlande du Moyen Âge.

Ses amis de Dublin se réuniront demain soir, 30 août, à l'église St Finian pour célébrer sa mémoire, hommage auquel s'associeront par la pensée les chercheurs bretons qui l'ont rencontré.

Comme l'a écrit avec pudeur le Professeur Jean-Michel Picard, que le Professeur Richter a cotoyé lors de ses années passées à l'université de Dublin : "L'étude du monde celte est pleine de joies, mais un métier à risques".

André-Yves Bourgès





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