Au bataillon serré des saints qualifiés par eux « celtes »
ou « celtiques », les promoteurs de la VDS viennent d’ajouter un
inédit « saint Sauveur », présenté par eux comme le patron des
Asturies (journal Le Télégramme, 2 août 2020).
Outre que la question de la « celtitude », ou du
moins de la « celticité » des Asturies ne saurait être tranchée par
les seules déclarations des tenants du marketing touristique, faut-il rappeler
aux promoteurs de la VDS et aux journalistes qui relaient leurs déclarations qu’il
n’existe pas (encore) de « saint Sauveur » celte, celtique ou même
simplement asturien ; et, qu’à l’instar du Bon Pasteur par exemple, mais avec une
signification plus profonde, la formule désigne le Christ, celui dont l’impayable
Mgr de Quélen, archevêque de Paris de 1821 à 1839, aurait dit : « Non
seulement Jésus était fils de Dieu, mais encore il était d'excellente
famille du côté de sa
mère » ?
Encore une mise à côté de la plaque pour la VDS dont le
comité scientifique aurait été mieux
avisé de s’interroger sur la présence du patrocinium
du Sauveur en Bretagne depuis le haut Moyen Âge, en relation probable avec l’influence
carolingienne, comme il se voit en particulier à l’abbaye de Redon.
André-Yves Bourgès
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